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Journée des doctorants du LICAE !
Publié le 4 décembre 2025
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Mis à jour le 4 décembre 2025
Découvrez le (super!) travail des doctorants du LICAE !
Date(s)
le 16 avril 2026
Horaires : 10h-12h15 et 14h-16h15
Lieu(x)
Bâtiment Alice Milliat (S)
Cet événement est retransmis sur TEAMS.
10h-11h : Basile Lebre Di-Meglio
Prédiction et conséquences sensorielles de l’action
Certaines théories présentent la cognition comme un processus prédictif, accordant une grande importance aux processus top-down dans la perception du monde (Friston, 2010). Dans cette perspective, le paradigme de l’inférence active considère l’action comme un moyen de rendre réelles les intentions des individus, à travers les conséquences sensorielles associées à cette action. Bien que supposée, peu de travaux ont véritablement cherché à en évaluer la validité comportementale.
Nous chercherons ici à déterminer dans quelle mesure les modèles développés à partir de cette théorie peuvent prédire efficacement le comportement d’un individu dans une situation d’incertitude. Plus précisément, nous nous interrogerons sur la manière d’utiliser le paradigme de l’inférence active pour prédire le choix d'une stratégie d'action dans un paradigme d’action-effet. Plus globalement, ce travail de thèse visera à enrichir cette approche théorique en intégrant la dimension incarnée de la prise de décision.
11h15-12h15 : Hélène Vanborren
Agentivité, appropriation et somesthésie : l’auto-touché comme opérateur du soi corporel
Mon travail de recherche porte sur la conscience de soi corporelle (Body Self-Consciousness, BSC), entendue comme l’expérience d’un corps propre, situé et unifié. Inscrit dans un cadre énactif, il conçoit la BSC comme émergeant de contingences sensori-motrices issues du couplage organisme–milieu. Nous considérons l’auto-toucher comme un cas paradigmatique permettant des boucles afférentes/efférentes, combinant une double sensation tactile et un contrôle volontaire. À travers plusieurs expérimentations comparant mouvements volontaires et passifs, auto-touché et hétéro-touché, nous testons l’hypothèse que l’auto-toucher renforce conjointement le sentiment d’appropriation mais également d’agentivité. Les analyses portent sur des mesures subjectives (questionnaires) et comportementales (dérive proprioceptive). Ces travaux visent à préciser le rôle fonctionnel de la somesthésie, lorsqu’elle est couplée à l’action volontaire, dans la constitution d’un soi corporel unifié.
13h30-14h30 : Alexandre Dries
Procédures cognitives : percevoir activement l’environnement
L’environnement sélectionne en contraignant les caractéristiques physiques et mentales des espèces qui y vivent. Plusieurs approches, issues de différents champs scientifiques, développent l’idée que « nous pensons avec notre environnement ». Mon travail de thèse fait l’hypothèse que nos procédures cognitives reposent sur des « perceptions actives » (« perçactions ») des symétries et asymétries qui composent l’environnement. Ces dernières permettent de révéler « naturellement » les caractéristiques saillantes de l’environnement, nous permettant de le comprendre et donc d’y vivre. Nous illustrerons ces procédures à l’aide d’une expérience associant « perçactions » et relations événementielles.
14h30-15h30 : Elsa Pezet
Vers une approche intentionnelle du codage spatial des actions
La planification des actions volontaires est une question centrale en sciences cognitives. L’approche idéomotrice postule que l’action est guidée par l’anticipation de ses conséquences sensorielles. Toutefois, les travaux existants se sont surtout concentrés sur des actions produisant un seul effet, alors qu’une même action génère généralement plusieurs effets simultanés. Cela nous amène à nous poser la question : comment les actions qui génèrent plusieurs effets sont-elles représentées ? Nous faisons l’hypothèse que pour planifier une action, un processus intentionnel pondère les effets représentés. Nous testerons cette hypothèse sous deux axes expérimentaux : (1) examiner l’influence de l’intention orientée par une consigne lorsque l’action produit simultanément des effets liés au corps et liés à l’environnement spatialement divergents, et (2) tester son rôle lorsque une action produit une série d’effets environnementaux spatialement dissociés.
Prédiction et conséquences sensorielles de l’action
Certaines théories présentent la cognition comme un processus prédictif, accordant une grande importance aux processus top-down dans la perception du monde (Friston, 2010). Dans cette perspective, le paradigme de l’inférence active considère l’action comme un moyen de rendre réelles les intentions des individus, à travers les conséquences sensorielles associées à cette action. Bien que supposée, peu de travaux ont véritablement cherché à en évaluer la validité comportementale.
Nous chercherons ici à déterminer dans quelle mesure les modèles développés à partir de cette théorie peuvent prédire efficacement le comportement d’un individu dans une situation d’incertitude. Plus précisément, nous nous interrogerons sur la manière d’utiliser le paradigme de l’inférence active pour prédire le choix d'une stratégie d'action dans un paradigme d’action-effet. Plus globalement, ce travail de thèse visera à enrichir cette approche théorique en intégrant la dimension incarnée de la prise de décision.
11h15-12h15 : Hélène Vanborren
Agentivité, appropriation et somesthésie : l’auto-touché comme opérateur du soi corporel
Mon travail de recherche porte sur la conscience de soi corporelle (Body Self-Consciousness, BSC), entendue comme l’expérience d’un corps propre, situé et unifié. Inscrit dans un cadre énactif, il conçoit la BSC comme émergeant de contingences sensori-motrices issues du couplage organisme–milieu. Nous considérons l’auto-toucher comme un cas paradigmatique permettant des boucles afférentes/efférentes, combinant une double sensation tactile et un contrôle volontaire. À travers plusieurs expérimentations comparant mouvements volontaires et passifs, auto-touché et hétéro-touché, nous testons l’hypothèse que l’auto-toucher renforce conjointement le sentiment d’appropriation mais également d’agentivité. Les analyses portent sur des mesures subjectives (questionnaires) et comportementales (dérive proprioceptive). Ces travaux visent à préciser le rôle fonctionnel de la somesthésie, lorsqu’elle est couplée à l’action volontaire, dans la constitution d’un soi corporel unifié.
13h30-14h30 : Alexandre Dries
Procédures cognitives : percevoir activement l’environnement
L’environnement sélectionne en contraignant les caractéristiques physiques et mentales des espèces qui y vivent. Plusieurs approches, issues de différents champs scientifiques, développent l’idée que « nous pensons avec notre environnement ». Mon travail de thèse fait l’hypothèse que nos procédures cognitives reposent sur des « perceptions actives » (« perçactions ») des symétries et asymétries qui composent l’environnement. Ces dernières permettent de révéler « naturellement » les caractéristiques saillantes de l’environnement, nous permettant de le comprendre et donc d’y vivre. Nous illustrerons ces procédures à l’aide d’une expérience associant « perçactions » et relations événementielles.
14h30-15h30 : Elsa Pezet
Vers une approche intentionnelle du codage spatial des actions
La planification des actions volontaires est une question centrale en sciences cognitives. L’approche idéomotrice postule que l’action est guidée par l’anticipation de ses conséquences sensorielles. Toutefois, les travaux existants se sont surtout concentrés sur des actions produisant un seul effet, alors qu’une même action génère généralement plusieurs effets simultanés. Cela nous amène à nous poser la question : comment les actions qui génèrent plusieurs effets sont-elles représentées ? Nous faisons l’hypothèse que pour planifier une action, un processus intentionnel pondère les effets représentés. Nous testerons cette hypothèse sous deux axes expérimentaux : (1) examiner l’influence de l’intention orientée par une consigne lorsque l’action produit simultanément des effets liés au corps et liés à l’environnement spatialement divergents, et (2) tester son rôle lorsque une action produit une série d’effets environnementaux spatialement dissociés.
Mis à jour le 04 décembre 2025
Contact :
Morgan Beaurenaut : morgan.b@parisnanterre.fr